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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 18:22
IMGP4493Cette croix très originale, datée de 1657, peut être considérée comme une croix de carrefour. 

IMGP4494.JPGIMGP4495.JPGOn peut lire IHS dans la partie supérieure de la croix , ce qui signifie « Iesus Hominum Saluator » – « Jésus, sauveur des hommes ».


Dans le toponyme "Rozières", il faut plutôt entendre "roseaux" que "rosiers".

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 19:34
Le Clermontois a fait la connaissance de M. Jean-Pierre Lamoure, passionné d'histoire ferroviaire et collectionneur de cartes postales anciennes d'Excideuil. Grâce à lui, l'article consacré à l'histoire du chemin de fer à Clermont a été agrémenté de  précieuses images du passé. Nous vous invitons donc à le relire en cliquant ici Le chemin de fer à Clermont .

IMGP4310.JPG
Sur cette carte, on reconnaît la gare d'Excideuil, la place, le café de Mme  Dumas et la scierie de Mme Buisson. Derrière le château d'eau, un train s'éloigne vers Hautefort... (vers 1920)
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 19:23

IMGP4134.JPG
La croix de la Valade, dont il ne reste plus que le socle imposant se trouve dans un carrefour relativement important, sur un point élevé. 

 

Une tradition orale prétend qu'elle fut érigée fin 19° siècle par le propriétaire du terrain en même temps que la croix du carrefour du Pic -bien conservée quant à elle.

  

Les inscriptions semblent  donner raison à cette thèse.

 

On trouve en effet des inscriptions à demi effacées sur la face sud du socle et sur sa face nord.

 

Au Sud on peut lire (ou deviner) : Dei (pacis) spes publica. A D T 1899.

 

Au Nord : In memoriam aeternam avec des initiales séparées par des glyphes : CO//CP.

 

On peut traduire : Espoir du peuple en la (paix) divine. An du Seigneur 1899.

 

Pour qu'on se souvienne à jamais.

 

CO pourrait correspondre aux initiales de Monsieur Origet, propriétaire du terrain et du château du Noyer à l'époque.

 

La croix fut vandalisée par des gens de passage il y a une soixantaine d'années et ne fut pas restaurée.

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 22:18
On trouve au bourg de Clermont de nombreuses croix.
On peut distinguer celles des édifices religieux
, comme celle-ci sur le porche du presbytère,

IMGP4088.jpg
des croix de carrefour


  IMGP4131

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et cette "croix de mission" datée du 15 août 1888, d'abord installée au centre de la place puis replacée sur le côté pour faciliter la circulation. Le 15 août est la date de la fête de Clermont, l'église étant dédiée à la Vierge. L'évêque de Périgueux s'était sans doute déplacé pour bénir cette croix. Le but des nombreuses "missions" de cette époque était de raviver la foi dans nos campagnes.

IMGP4092.jpg

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 19:00
vclerm043.jpg
  Reconnaissez-vous ces écoliers du début des années 60 ?
Pour la photo précédente, nous avons proposé quelques noms... Copains d'avant (1)
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 21:42

    Vous connaissez ces sites qui permettent de retrouver ses anciens camarades de lycée ? Eh  bien, le Clermontois a tout ce qu'il faut dans ses archives pour faire la même chose !   
          vclerm049-copie-1.jpg
La maîtresse est Mme Daubisse, remplaçant la titulaire du poste, Mme Pauly, qui restera en "classe unique" à Clermont jusqu'à la fermeture en 1976. On trouve sur les gradins les enfants d'Alice Bost,  plusieurs enfants de la famille Dartinset, le fils de M. et Mme  Blondel, Philippe Chateau, Jacques Viacroze, Jean-Pierre Tourenne, Roseline Laroche et Roselyne, notre secrétaire de mairie.
Qui d'autre reconnaissez-vous ?

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 20:52
Le déclin  commence dès  les années 30. Les causes sont multiples : crise économique,  exode rural, développement des voitures particulières. Il faut dire aussi que les correspondances n’ont jamais été commodes sur cette ligne : 4 heures d’attente à Thiviers pour faire Angoulême-Brive le matin.
En 1939 est lancé un plan de coordination rail-route visant à remplacer les petites lignes  par des autobus (pensons au car CFD qui a repris le trajet du Tacot entre Excideuil et Périgueux en 1949). Donc, en avril 40, la ligne Thiviers-Brive doit être  fermée au trafic voyageurs.
 En fait, à cause de la guerre, il n’en sera rien. Neuf mille réfugiés Alsaciens arrivent en gare d’Excideuil  en septembre 39 suivis par des Parisiens ou des gens du Nord fuyant l’avance allemande. Les soldats voyagent aussi. Les Alsaciens repartent à l'été 40 en train. Des Chantiers de Jeunesse sont installés en 1941 à Saint -Germain et génèrent un trafic intense. En 1943, le trafic voyageurs reprend officiellement par train mixte (c’est à dire transportant aussi des marchandises). Mais la bataille du rail dont le but est de couper toutes les voies de communication aux Allemands fait rage.
Un bataillon de Géorgiens et d’Ukrainiens enrôlés dans la Wehrmacht passe 3 semaines à Excideuil ; le jour de leur départ, ils sont une trentaine à sauter du train, dans le tunnel de Clermont  pour rejoindre le Maquis.
 
A la libération de la Dordogne, le réseau ferroviaire est inutilisable mais les voies seront vite réparées. Une arche du viaduc de St-Germain avait sauté mais dès  la fin avril 1945, le trafic peut  reprendre.
Dix ans plus tard, en 1955, le tronçon Excideuil-Brive, ainsi que beaucoup d’autres en Dordogne, est fermé à tous trafics mais le transport des marchandises entre Thiviers et Excideuil qui reste important est maintenu. Parmi les clients de la gare d’Excideuil, on trouvait  les fours à chaux de St-Martial qui s’étaient  même construit un quai de chargement, le laboratoire Ciella qui produisait un collyre, les établissements Joudinaud (agro-alimentaire), des marchands de bois, de matériaux... A Corgnac, une scierie s'était même installée dans la cour de la gare. Des carrières expédient aussi leur production par train. En 1965, à la gare d’Excideuil, on construit la station fruitière d’Essendieras qui, en 1968, expédiera 500 wagons de pommes.

A partir de 1980, le trafic diminue considérablement. Il n’y a plus de clients réguliers. Les entreprises  préfèrent travailler avec les transporteurs routiers. Les maisons de garde-barrière (deux aux Vergnes, portant les numéros 45 et 46) sont vendues à des particuliers.

IMGP3655

Le 1er juin 1986, la section Corgnac-Excideuil est fermée.
En  février 1991, vient le tour de Corgnac-Thiviers. Le déclassement de la ligne date de juillet 1994.  Mais les rails ne sont pas déposés...ce qui permet d’envisager une exploitation touristique de ce chemin de fer.

lien  avec le site du vélo-rail du Périgord Vert

IMGP3685

Le tunnel de Clermont qui porte une plaque "1888" a été condamné à la fin des années 90 par ce solide portail. Dommage ! C'était un but original de promenade... C'est un refuge pour les chauves-souris, classé site Natura 2000.

                  
Toutes les informations contenues dans cet article proviennent de l’excellent ouvrage de M. Georges Thomas “Un siècle d’histoire  ferroviaire d’Angoulême  à Brive”. Je remercie également M. Lamoure pour son soutien.

 J Calandreau
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 20:41
IMGP3677
La ligne de chemin de fer qui passe par Clermont est celle d’Angoulême à Brive par Thiviers.

Déjà, avant 1870, des notables  du Sud-Ouest avaient créé la compagnie du Chemin de Fer de Montauban à Nontron. Ils se proposaient donc d’établir une ligne transversale se prolongeant jusqu’à Angoulême et la côte atlantique, territoire de la compagnie des Charentes. En fait, dans notre région, ce sera la compagnie de Chemin de Fer de Paris à Orléans dite P.O. qui sera concessionnaire de la ligne. Il faut savoir que, de la création des premières lignes à 1937, il y eut en France une multitude de compagnies. C’est le gouvernement de Front Populaire qui a créé la SNCF en nationalisant les plus grandes.

Entre Nontron et Brive, le tracé fut longuement discuté. Il y eut un projet Excideuil-Coulaures-Corgnac-Thiviers. Les habitants d’Anlhiac soutenus par le maître de forges de Savignac-Lédrier voulaient que le train passe par chez eux et non par Saint-Raphaël.
En 1881, la ligne Angoulême-Brive est déclarée d’intérêt public.  Chaque commune aurait voulu avoir sa gare, mais cela ne fut pas possible car la ligne était d’intérêt général et non local.
Les terrains sont achetés par l’Etat. Les sondages et autres travaux préparatoires au tunnel de Clermont débutent en 1882. En 1885, le 4ème lot  compris entre la Courtade et Brétignéras est adjugé à l’entreprise Bibal et Boutet qui devra donc construire, aux frais de l’Etat, la voie, la gare d’Excideuil, les passages à niveau, le tunnel de Clermont et le viaduc sur la Loue vers Sarconnat.

IMGP3660IMGP3672

La région connaît alors une intense activité économique. On engage beaucoup de maçons et de  terrassiers. Les carrières d’Autrevialle fournissent le ballast de Thiviers à Hautefort. Enfin, il faut nourrir et loger tous ces ouvriers qui ne sont pas tous originaires de la région.
On trouve trace de quelques incidents. Le Maire d’Excideuil signait des bons de dynamite aux ouvriers des tunnels qui l’utilisaient parfois pour braconner dans la Loue. En 1888, les habitants de Vialard demandent que l’eau de la  fontaine, alimentant leur village, coupée par les travaux du tunnel, soit rétablie. Il y a, hélas, plusieurs accidents du travail. Quatre ouvriers tombent d’un échafaudage en peignant le pont de Corgnac et l’un d’eux se noie.


Les rails sont enfin posés, aux frais du P.O, pendant l’été 97 par un régiment  de 160 soldats venus de Versailles, à raison de 900 mètres par jour.
Les travaux sont  réceptionnés en août 1898 mais, à ce moment-là, le 5ème lot (Brétignèras-Hautefort) n’est pas encore adjugé. Les crédits manquent : un kilomètre de ligne coûte 305 000 francs.
La ligne est enfin ouverte le 15 octobre 1898.

IMGP3657  IMGP3688

Le trafic moyen était de trois aller-retour de trains omnibus par jour avec des trains supplémentaires les jours de foire. Grâce au train, les habitants du canton d’Hautefort découvrent les charmes de Brive, tandis que de nombreux Corréziens viennent faire leurs études aux Ecoles Supérieures d’Excideuil. La Guerre de 14-18 provoque une augmentation du trafic mais aussi l’abandon d’autres projets ferroviaires dans le département.

(à suivre... dans quelques jours)

Notes : la première publication de cet article (bulletin municipal) avait été supervisée par M.  Georges Thomas.
Les photos illustrant ci-dessus ont été prises le 29 décembre 2009.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 20:54
Ces jours-ci, des cérémonies ont lieu à Périgueux pour y célébrer l'anniversaire du transfert de la mairie de Strasbourg (link). Notre village avait également été concerné par ce déplacement de population, comme l'a relaté Josette Calandreau dans cet article.

La guerre entre la France et l’Allemagne est déclarée le 1er septembre 1939. Dès les premiers jours, les habitants de l’Alsace sont déplacés vers des départements du grand Sud-Ouest (Dordogne, Puy de Dôme, Indre...), suivant un plan préparé en grand secret par l’état-major de l’armée française dans les années 30. Les habitants de Strasbourg et des environs sont envoyés en Périgord. Un adjoint de cette ville était venu à Périgueux en avril 39 pour préparer le transfert éventuel de sa population et de l’administration.

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Les premiers Alsaciens arrivent à Périgueux en train, avec une valise de trente kilos chacun  dès le 6 septembre et sont répartis dans tout le département. Ils sont quatre-vingt-dix mille  ! La gare d’Excideuil connaît une affluence inhabituelle à partir du 8 septembre  : 9000 Alsaciens arrivent  sur le canton. Tous les logements vacants doivent leur être prêtés. Au début, c’est la panique : A Excideuil, on construit pour eux des baraquements sur les Promenades.
A Clermont, 3 familles logent pendant une semaine dans la grange des Gaume à Javerzac puis repartent plus loin. Il y a des Alsaciens au bourg (deux familles se partagent le presbytère), à Javerzac (deux familles avec 7 ou 8 gosses dans une toute petite maison), à Autrevialle (plusieurs familles et un couple âgé) et au château du Noyer. Il n’y a pas, bien sûr, d’hommes jeunes. Ils sont mobilisés pour la “drôle de Guerre”.

Les premiers temps, les relations entre Périgordins et Alsaciens ne sont pas évidentes : les réfugiés viennent d’une région bien plus riche et urbanisée que la nôtre. En Dordogne, il n’y a pratiquement pas d’emplois disponibles pour eux et ils doivent vivre avec l’allocation versée par la mairie de Strasbourg. Ils nous trouvent sales et attardés. Les Périgordins croient que les Alsaciens parlent Allemand. En fait, beaucoup utilisent leur langue régionale. Durant la guerre, des journaux en Alsacien  sont même imprimés à Périgueux, sur les presses de journaux locaux.

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A Clermont, les petits Alsaciens vont à l’école. Leurs parents prennent leur mal du pays en patience et établissent de bonnes relations avec leurs voisins, en essayant de se rendre utiles : un vieux monsieur garde les moutons de ses hôtes. Il les compte dans son dialecte matin et soir. Ils demandent des bouts de terrain et  jardinent. Peut-être découvrent-ils les tomates, peu répandues en Alsace avant la guerre. Les Périgourdins cultivent ce légume depuis longtemps, mais  beaucoup ne mangent que des tomates cuites. Les Alsaciens lanceront la mode des tomates crues ! Les fermières d'ici sont choquées de voir les femmes alsaciennes accepter volontiers de petits verres d'eau-de-vie.
Une famille ouvre un petit bar-restaurant, en haut de Pierre Brune (c’est aujourd’hui une grange en ruine). On y sert des casse-croûtes  dehors, sur des tables  avec des parasols en paille... de quoi étonner les enfants des environs.
Il n’y aura ni naissance ni décès chez les réfugiés à cette période mais, à Autrevialle, deux mariages seront célébrés. 

Après l’Armistice du 18 juin 40, les Alsaciens peuvent rentrer chez eux. Beaucoup, pressés de revoir leurs maisons, leurs boutiques, leur pays, repartent pendant l’été. Cependant, beaucoup restent : soit parce que, finalement, ils se trouvent bien en Dordogne, soit parce qu’ils n’ont pas envie de vivre dans une région annexée par le Reich et où, à partir de 1942, les garçons sont enrôlés dans la Wermacht.
La faculté de médecine de Strasbourg s’est implantée à Clairvivre en 39 et y reste après 1940. L’hôpital est dirigé par le professeur Fontaine ; de nombreux Périgourdins  sont (très bien) soignés dans ce “C.H.U”.

Enfin, certains réfugiés restent parce qu’ils sont juifs.
Les Juifs sont relativement nombreux en Alsace (10 000 à Strasbourg)  en 1939. La plupart sont de nationalité française. Leur famille est installée dans cette région depuis plusieurs siècles et ils n’ont pas de problèmes avec le reste de la population. D’autres Juifs sont arrivés de l’est de l’Europe depuis les années 20 et ceux-là connaissent bien l’anti-sémitisme. Tous parlent le Yiddish. En 1939, ils sont plus de 6000 en Dordogne, les 2/3 étant de nationalité française.
Les Périgordins sont surpris : s’ils connaissent le mot “juifs”, c’est un souvenir de catéchisme,  des personnages de l’Evangile.
 
Les Juifs Alsaciens se sentent d’abord relativement en sécurité en Dordogne, dans la zone non-occupée jusqu’au 11 novembre 1942, mais 242 sont raflés dès août 42.  Il est admis qu’il y a eu plus de mille victimes juives en Dordogne, en totalisant ceux qui ne sont pas revenus des camps, ceux qui ont été éxécutés dans le département et ceux qui, engagés dans la Résistance, sont morts en combattant.
 
Les maires ruraux sont priés de donner les noms des Juifs résidant sur leur commune. Beaucoup font la sourde oreille, rusent et mentent. Le maire de Preyssac et un de ses conseillers ont été fusillés par les Allemands de la division Brehmer parce qu’ils disaient qu’il n’y avait pas de Juifs dans leur commune. Joseph Roux,  maire de Clermont a reçu le titre rare de "Juste parmi les nations" (comme Albert Faurel,
directeur de l’École Primaire Supérieure et du Collège d’Excideuil de 1937 à 1956).

A Clermont, au presbytère, la famille Weill, Pierre, Hortense et leurs enfants restent pendant toute la durée de la guerre. Après, ils redeviendront  cordiers à Bischwiller  et entretiendront longtemps des relations amicales avec  des Clermontois. Un Juif réfugié à la conciergerie du Noyer sera le premier à savoir que les Américains ont débarqué : il l’a entendu à la radio allemande.
Beaucoup d’Alsaciens présents en Dordogne s’engagent dans la Résistance.
Après la libération de Périgueux, le 19 août 1944, beaucoup de jeunes Périgordins et Alsaciens partent en septembre avec la brigade Alsace-Lorraine  combattre pour la libération de l’Alsace. C’est chose faite le 23 novembre. Une messe est célébrée à St-Front et beaucoup de villages font sonner leurs cloches  pour célébrer l’évènement.

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Les Alsaciens peuvent repartir sans danger mais certains choisissent de s’implanter définitivement en Dordogne. A Clermont, Alphonse
Haguenauer et son épouse Frédérique, née Stempffer achètent la petite maison du bourg où ils ont été hébergés. Ils louent une terre au “Clochou” et, comme la plupart de leurs voisins, cultivent des légumes qu’ils vendent au marché d’Excideuil. Elle cueille aussi des pissenlits pour les vendre et lui se loue à la journée pour bêcher. Après le décès de son épouse en 1969, M. Haguenauer repartira en Alsace et revendra sa maison à Mme Bost.
Les "anciens" du bourg disent encore “chez l’Alsacienne”, car l'Histoire sait toujours se frayer  un chemin jusque dans le langage le plus courant .

Sources : témoignages de Mmes M-L Tourenne, A. Andrieux, L. Constant et de M. Gaume
                  le livre  " Excideuil et son pays" de Merveilleusement Excideuil
et sur Internet : lien






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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 23:06
A Noël, on allait chercher la coça (la bûche) que l’on faisait brûler dans la cheminée la nuit du 24 au 25 et les suivantes si elle était vraiment très grosse.
Pour certains, ce qui importait, c’étaient les tisons, des morceaux de cette bûche qu’on ne laissait pas se consumer totalement et que l’on gardait pour protéger la maison, pendant les orages en particulier.
Chez d’autres, on mettait, le soir du 24, les bûches debout dans l’âtre, pour que le Père Noël puisse apporter l’orange ou le Jésus en chocolat. Les soirs de veillée, cette pratique avait un autre sens : quand le maître de maison redressait les bûches, les invités comprenaient qu’il était temps de partir.
Pour le repas de Noël, on tuait le coq. En Occitan, ça rime : A Nadau, minjen lo jau.
Les dictons de saison sont : “A la Santa Luce, los jorns eslonjen d’un saut de piuse, per Nadau d’un pè de jau, per los reis d’un pè de rei” ( Les jours allongent d’un saut de puce à la Ste-Luce, d’un pas de coq à Noël, d’un pas de roi pour les Rois.)

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Ambiance de fêtes de fin d'année au "Café littéraire" de Clermont-Passions : les livres ont été poussés pour laisser place aux gâteaux, chocolats, thés et petits cadeaux. Une quinzaine d'habituées sont fidèles à ce rendez-vous mensuel chez la Margot. De nouveaux lecteurs peuvent être accueillis en 2010. 
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