... la littérature haïtienne en général et les livres de Dany Laferrière, élu aujourd'hui à l'Académie Française, en particulier ! Il est à la fois le premier Haïtien et le premier Québecois à y entrer. Il a évoqué dans Tout tremble autour de moi les liens entre les deux grandes communautés francophones d'Amérique.

Après une longue absence, l'auteur qui vit au Québec revient en Haïti, quelques jours avant le tremblement de terre. Il retrouve les personnes et les lieux de ces livres : Le charme des après-midis sans fin, Vers le Sud...

Dans L'énigme du retour, la langue de D. Laferrière (du beau Français avec quelque chose en plus !) nous émerveille.

Le style de Lyonel Trouillot est tout aussi enchanteur. La belle amour humaine est à la fois l'histoire d'une rencontre entre un chauffeur bavard de Port-au-Prince et sa cliente américaine plus réservée et celle d'un village côtier...avec un faux air de roman policier. 

On lit quelques pages du roman Saisons sauvages de Kettly Mars et on comprend qu'il ne peut que  mal finir ! Jusqu'à quel point ? On y apprend aussi beaucoup sur la société haïtienne et la vie au temps de "Papa Doc".

Le Café Littéraire du 10 mars 2014 sera consacré aux livres parlant de la Grande Guerre. Il est donc temps de commencer les échanges entre lectrices. Chacune pourra apporter ses livres sur le sujet lundi 9 décembre et les déposer chez la Margot.

Très agréable après-midi culinaire dans la salle d’animation en ce vendredi 29 novembre...

Notre désormais fidèle amie Ginette Soulier était venue nous accompagner de ses précieux conseils pour la confection de ce pâté traditionnel, simple mais ô combien délicieux. Près de 20 participantes connaissaient pour la plupart cette recette mais toutes étaient enchantées des « petits trucs en plus » de Ginette, sa façon de faire n’étant pas forcément celle enseignée par les mamans, voisines ou copines…

Nous sommes toutes reparties après avoir échangé thé, tisanes ou café, les caissettes chargées de bocaux, de boîtes ou de terrines, pressées que nous étions d’aller stériliser nos précieuses conserves qui seront meilleures pour Noël... 2014.

La recette :

Quantité pour une boîte de 190g :

Ingrédients : chair à pâté de porc fine, assaisonnée : 75g – Foie gras 100g – Sel : 13g/kg de foie –Poivre : 3g/kg de foie Cognac/Armagnac/Truffe 6g/ Jus de Truffe.

Déveiner le foie, saler, poivrer. Tapisser la boîte de chair à pâté. Poser délicatement la rondelle de truffe au centre et superposer les 100g de foie gras. Combler en tassant avec le restant de la chair à pâté. Poser la 2ème rondelle de truffe. Bien essuyer les bords du contenant. Ranger les boîtes dans le stérilisateur. Couvrir d’eau et stériliser à 100°C pendant 3 heures. Laisser refroidir et mettre dans un endroit sec pendant quelques mois avant de déguster.

Pour les terrines : faire cuire au four, au bain marie pendant 1h30 et déguster rapidement.

Le Café Littéraire du lundi 18 novembre était consacré à l'auteur Philippe Labro.

L'un de ses livres a fait l'unanimité. Il s'agit de "Le petit garçon" qui traite de la Guerre de 39-45, dans le Sud-Ouest, vue par un petit garçon, fils de résistants. Une belle histoire, écrite dans une langue magnifique.

Sorj Chalandon, un autre journaliste-écrivain, vient de recevoir le prix Goncourt des lycéens pour Le quatrième mur. La plupart d'entre nous ont adoré Mon traître et Retour à Killibegs, dans lesquels il est question de la guerre civile en Ulster que S. Chalandon suivait pour Libération. Son dernier ouvrage se passe au Liban dans les années 80, en pleine guerre civile.

Nous avons parlé plusieurs fois des livres de Doris Lessing, prix Nobel de Littérature. Elle est décédée hier à l'âge de 94 ans. Rendons-lui hommage en relisant ses "Nouvelles africaines". Les avis sont très partagés sur un court roman délicieusement provocateur "Les grands-mères"...

Enfin, nous recommandons un grand petit livre écrit dans les années 30 : David Bober d'Irène Nemirowski ( morte en déportation, oubliée puis redécouverte dans les années 2000)

et, pour se détendre, un petit livre de Didier Van Cauwelaert qui fait la quasi-unanimité : Les témoins de la mariée.