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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 23:31
Eh oui, à Clermont, c'est la mère Noël qui est venue, just'après le spectacle présenté par Biblioconte.P1010223
















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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 19:00
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photo de Lisa Calandreau
Vous avez photographié Clermont sous la neige ? Merci de nous envoyer vos meilleures photos, nous les publierons sur ce blog.
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 11:00
IMGP3567Le Père Noël n'a pas pu venir hier à Clermont. Mais il passera mercredi 23 à 15 heures, à la salle des fêtes.
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 20:54
Ces jours-ci, des cérémonies ont lieu à Périgueux pour y célébrer l'anniversaire du transfert de la mairie de Strasbourg (link). Notre village avait également été concerné par ce déplacement de population, comme l'a relaté Josette Calandreau dans cet article.

La guerre entre la France et l’Allemagne est déclarée le 1er septembre 1939. Dès les premiers jours, les habitants de l’Alsace sont déplacés vers des départements du grand Sud-Ouest (Dordogne, Puy de Dôme, Indre...), suivant un plan préparé en grand secret par l’état-major de l’armée française dans les années 30. Les habitants de Strasbourg et des environs sont envoyés en Périgord. Un adjoint de cette ville était venu à Périgueux en avril 39 pour préparer le transfert éventuel de sa population et de l’administration.

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Les premiers Alsaciens arrivent à Périgueux en train, avec une valise de trente kilos chacun  dès le 6 septembre et sont répartis dans tout le département. Ils sont quatre-vingt-dix mille  ! La gare d’Excideuil connaît une affluence inhabituelle à partir du 8 septembre  : 9000 Alsaciens arrivent  sur le canton. Tous les logements vacants doivent leur être prêtés. Au début, c’est la panique : A Excideuil, on construit pour eux des baraquements sur les Promenades.
A Clermont, 3 familles logent pendant une semaine dans la grange des Gaume à Javerzac puis repartent plus loin. Il y a des Alsaciens au bourg (deux familles se partagent le presbytère), à Javerzac (deux familles avec 7 ou 8 gosses dans une toute petite maison), à Autrevialle (plusieurs familles et un couple âgé) et au château du Noyer. Il n’y a pas, bien sûr, d’hommes jeunes. Ils sont mobilisés pour la “drôle de Guerre”.

Les premiers temps, les relations entre Périgordins et Alsaciens ne sont pas évidentes : les réfugiés viennent d’une région bien plus riche et urbanisée que la nôtre. En Dordogne, il n’y a pratiquement pas d’emplois disponibles pour eux et ils doivent vivre avec l’allocation versée par la mairie de Strasbourg. Ils nous trouvent sales et attardés. Les Périgordins croient que les Alsaciens parlent Allemand. En fait, beaucoup utilisent leur langue régionale. Durant la guerre, des journaux en Alsacien  sont même imprimés à Périgueux, sur les presses de journaux locaux.

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A Clermont, les petits Alsaciens vont à l’école. Leurs parents prennent leur mal du pays en patience et établissent de bonnes relations avec leurs voisins, en essayant de se rendre utiles : un vieux monsieur garde les moutons de ses hôtes. Il les compte dans son dialecte matin et soir. Ils demandent des bouts de terrain et  jardinent. Peut-être découvrent-ils les tomates, peu répandues en Alsace avant la guerre. Les Périgourdins cultivent ce légume depuis longtemps, mais  beaucoup ne mangent que des tomates cuites. Les Alsaciens lanceront la mode des tomates crues ! Les fermières d'ici sont choquées de voir les femmes alsaciennes accepter volontiers de petits verres d'eau-de-vie.
Une famille ouvre un petit bar-restaurant, en haut de Pierre Brune (c’est aujourd’hui une grange en ruine). On y sert des casse-croûtes  dehors, sur des tables  avec des parasols en paille... de quoi étonner les enfants des environs.
Il n’y aura ni naissance ni décès chez les réfugiés à cette période mais, à Autrevialle, deux mariages seront célébrés. 

Après l’Armistice du 18 juin 40, les Alsaciens peuvent rentrer chez eux. Beaucoup, pressés de revoir leurs maisons, leurs boutiques, leur pays, repartent pendant l’été. Cependant, beaucoup restent : soit parce que, finalement, ils se trouvent bien en Dordogne, soit parce qu’ils n’ont pas envie de vivre dans une région annexée par le Reich et où, à partir de 1942, les garçons sont enrôlés dans la Wermacht.
La faculté de médecine de Strasbourg s’est implantée à Clairvivre en 39 et y reste après 1940. L’hôpital est dirigé par le professeur Fontaine ; de nombreux Périgourdins  sont (très bien) soignés dans ce “C.H.U”.

Enfin, certains réfugiés restent parce qu’ils sont juifs.
Les Juifs sont relativement nombreux en Alsace (10 000 à Strasbourg)  en 1939. La plupart sont de nationalité française. Leur famille est installée dans cette région depuis plusieurs siècles et ils n’ont pas de problèmes avec le reste de la population. D’autres Juifs sont arrivés de l’est de l’Europe depuis les années 20 et ceux-là connaissent bien l’anti-sémitisme. Tous parlent le Yiddish. En 1939, ils sont plus de 6000 en Dordogne, les 2/3 étant de nationalité française.
Les Périgordins sont surpris : s’ils connaissent le mot “juifs”, c’est un souvenir de catéchisme,  des personnages de l’Evangile.
 
Les Juifs Alsaciens se sentent d’abord relativement en sécurité en Dordogne, dans la zone non-occupée jusqu’au 11 novembre 1942, mais 242 sont raflés dès août 42.  Il est admis qu’il y a eu plus de mille victimes juives en Dordogne, en totalisant ceux qui ne sont pas revenus des camps, ceux qui ont été éxécutés dans le département et ceux qui, engagés dans la Résistance, sont morts en combattant.
 
Les maires ruraux sont priés de donner les noms des Juifs résidant sur leur commune. Beaucoup font la sourde oreille, rusent et mentent. Le maire de Preyssac et un de ses conseillers ont été fusillés par les Allemands de la division Brehmer parce qu’ils disaient qu’il n’y avait pas de Juifs dans leur commune. Joseph Roux,  maire de Clermont a reçu le titre rare de "Juste parmi les nations" (comme Albert Faurel,
directeur de l’École Primaire Supérieure et du Collège d’Excideuil de 1937 à 1956).

A Clermont, au presbytère, la famille Weill, Pierre, Hortense et leurs enfants restent pendant toute la durée de la guerre. Après, ils redeviendront  cordiers à Bischwiller  et entretiendront longtemps des relations amicales avec  des Clermontois. Un Juif réfugié à la conciergerie du Noyer sera le premier à savoir que les Américains ont débarqué : il l’a entendu à la radio allemande.
Beaucoup d’Alsaciens présents en Dordogne s’engagent dans la Résistance.
Après la libération de Périgueux, le 19 août 1944, beaucoup de jeunes Périgordins et Alsaciens partent en septembre avec la brigade Alsace-Lorraine  combattre pour la libération de l’Alsace. C’est chose faite le 23 novembre. Une messe est célébrée à St-Front et beaucoup de villages font sonner leurs cloches  pour célébrer l’évènement.

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Les Alsaciens peuvent repartir sans danger mais certains choisissent de s’implanter définitivement en Dordogne. A Clermont, Alphonse
Haguenauer et son épouse Frédérique, née Stempffer achètent la petite maison du bourg où ils ont été hébergés. Ils louent une terre au “Clochou” et, comme la plupart de leurs voisins, cultivent des légumes qu’ils vendent au marché d’Excideuil. Elle cueille aussi des pissenlits pour les vendre et lui se loue à la journée pour bêcher. Après le décès de son épouse en 1969, M. Haguenauer repartira en Alsace et revendra sa maison à Mme Bost.
Les "anciens" du bourg disent encore “chez l’Alsacienne”, car l'Histoire sait toujours se frayer  un chemin jusque dans le langage le plus courant .

Sources : témoignages de Mmes M-L Tourenne, A. Andrieux, L. Constant et de M. Gaume
                  le livre  " Excideuil et son pays" de Merveilleusement Excideuil
et sur Internet : lien






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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:25
  Le Club du Troisième äge de Clermont a invité, comme l'an dernier, tous ses adhérents à venir à la rencontre des jeunes générations et du Père Noël dans notre salle des Fêtes ce dimanche. Même si les cadeaux ne sont pas nécessairement pour eux, c'est un vrai régal de redécouvrir l'émerveillement des enfants et d'écouter les contes, toujours originaux, sans lesquels Noël ne serait pas Noël.

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   Le Père Noël nous a fait savoir qu'il avait la grippe...Mais il nous a promis d'être là ou de se faire représenter. Ouf !...Nous savions qu'il avait toujours une solution dans sa hotte, et nous nous fions à cette promesse !
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 21:59
Depuis l'an dernier, la municipalité de Clermont s'associe au Comité des Fêtes pour organiser un "Arbre de Noël" auquel sont conviés les enfants de moins de dix ans et les personnes âgées de plus de soixante-dix ans.
Cette année, l'animation de cet après-midi de détente (dimanche 20 décembre à partir de 15 h) sera assurée par les conteurs de Biblioconte.


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 23:06
A Noël, on allait chercher la coça (la bûche) que l’on faisait brûler dans la cheminée la nuit du 24 au 25 et les suivantes si elle était vraiment très grosse.
Pour certains, ce qui importait, c’étaient les tisons, des morceaux de cette bûche qu’on ne laissait pas se consumer totalement et que l’on gardait pour protéger la maison, pendant les orages en particulier.
Chez d’autres, on mettait, le soir du 24, les bûches debout dans l’âtre, pour que le Père Noël puisse apporter l’orange ou le Jésus en chocolat. Les soirs de veillée, cette pratique avait un autre sens : quand le maître de maison redressait les bûches, les invités comprenaient qu’il était temps de partir.
Pour le repas de Noël, on tuait le coq. En Occitan, ça rime : A Nadau, minjen lo jau.
Les dictons de saison sont : “A la Santa Luce, los jorns eslonjen d’un saut de piuse, per Nadau d’un pè de jau, per los reis d’un pè de rei” ( Les jours allongent d’un saut de puce à la Ste-Luce, d’un pas de coq à Noël, d’un pas de roi pour les Rois.)

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Ambiance de fêtes de fin d'année au "Café littéraire" de Clermont-Passions : les livres ont été poussés pour laisser place aux gâteaux, chocolats, thés et petits cadeaux. Une quinzaine d'habituées sont fidèles à ce rendez-vous mensuel chez la Margot. De nouveaux lecteurs peuvent être accueillis en 2010. 
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 18:11

Lors du stage de cuisine du  4 Décembre 2009 organisé par CLERMONT-PASSIONS, M. Bernard Portail a réalisé devant nous cette excellente bûche. En voici la recette en images. Un petit  film sera bientôt mis en ligne.

 

                               

 

 


Pour 20 personnes il faut :

Pour le fond de bûche : 11 œufs, 250 g de sucre en poudre, 250g de farine.

Pour la crème : 8 jaunes d’œuf, 250g de sucre en poudre, 125g de farine, 1 litre de lait, 500g de beurre, arôme (voir plus loin)

Pour le sirop : 250g de sucre en morceaux.

Ustensiles : 1 bassin à blanc (1 saladier fait l’affaire), 1 fouet, 1 spatule, 1 écumoire, 1 pinceau, du papier sulfurisé – 3 plaques à four.


Préparation :

Préparez les plaques avec le papier sulfurisé légèrement beurré. Séparerzles jaunes des blancs, mettez les blancs dans le bassin pour les monter en neige ferme. Mettez les jaunes dans un cul de poule, y versez le sucre et ajoutez1 œuf puis fouettez longuement afin d’obtenir un ruban puis y mélangez 250g de farine. Incorporez délicatement les blancs en neige ferme.

Etalez la pâte sur les plaques sur 1,5 cm d’épaisseur et mettez au four thermostat 5 pendant ½ heure environ.

 


Sortez du four, enlevez le papier, laissez refroidir.


Crème au beurre ( à préparer pendant la cuisson de la pâte)

Mettez 1 litre de lait à bouillir. Mélangez les 8 jaunes d’œufs avec 250 g de sucre puis ajoutez 125 g de farine, faites bouillir quelques instants.

Versez la crème chaude dans un cul de poule, y mélangez 250 g de beurre en petits morceaux jusqu’à refroidissement complet de la crème. Ramollissez les 250g de beurre restant et mélangez à la spatule.

 


Imbibez légèrement la pâte sans détremper avec le sirop (1/4 de litre d’eau, 250g de sucre en morceaux, arôme : grand marnier, kirsch ou rhum ou autre).

Etalez la crème au beurre aromatisée au dernier moment (chocolat fondu, extrait de café, praline ou autre). En conservez un peu que l’on étalera sur la bûche.

Roulez doucement et mettre au frais un moment.




Décoration :

Quand la bûche sera passée au frigo, coupez les entames bien net et faites des petits morceaux (genre petit bout de branche) et collez-les sur votre bûche. Rectifiez la couche de crème de décoration.

Trempez une fourchette dans l’eau chaude et « striez votre crème » .

Décorez à votre fantaisie.

 

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 20:58
Lors de l'exposition du 11 novembre, Guy Frysou présentait le carnet de route tenu pendant la Grande Guerre par son grand-père, né en 1896 de père belge,  et à ce titre libéré d'un camp de prisonniers en Allemagne et autorisé à se rendre en Belgique dès 1916. Il sera remobilisé en France en 1919.
Les lectures qu'il fit à vingt ans y ont fort bien été notées et révèlent un esprit éclectique.




A côté de livres très classiques figurent des romans un peu plus... coquins qui illustrent bien l'esprit du temps.

Nous ne sommes pas toutes aussi minutieuses... mais nous n'oublierons pas de venir chez la Margot, le lundi 14 décembre, à 17 h, élégantes comme des hérissons...
Nous apporterons aussi un livre qui nous hérisse*, emballé dans du papier-cadeau.
En fin de séance, nous organiserons une " grande tombola gratuite" dont ces livres seront les lots.
* Tous vos amis adorent ce livre, vous n'y comprenez rien. Ou alors, vous aviez entendu une excellente critique mais au bout de 20 pages, vous l'avez refermé. Ou...vous nous raconterez.
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 20:01

Les fêtes de fin d'année approchent... Clermont-Passions invite donc ses membres et plus largement tous les Clermontois et les lecteurs de ce blog à un stage de fabrication de bûche de Noël, le vendredi 4 décembre, à partir de 17h, à la salle des fêtes
. M. Bernard Portail, cuisinier professionnel, réalisera devant nous une bûche que nous dégusterons en fin de "cours".
Nous prendrons aussi l'apéritif. Une participation de 3 € sera demandée.


Cette soirée nous permettra de nous retrouver "sans stress" après les manifestations de l'été (RDV aux jardins et Randonnée en Fête) et avant l'AG du vendredi 22 janvier qui sera suivie d'un repas pot-au-feu.
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